texte: PM
zik : Antho
Bye, bye little lady
Je me suis réveillé un matin,
Pantelant comme un petit pantin,
L’œil jaune, la parlote pâteuse,
L’estomac à la sulfateuse…
C’est là que j’ai compris tout à coup,
Lorgnant dans mon café avec dégoût
Le reflet d’une femme au visage défait
Que j’avais trop souvent décoiffée,
(Son silence faisait un boucan)
Y a ma jeunesse qui fout l’camp !
Eperdu j’ai couru dans la rue,
Poursuivant cette illusion perdue.
Mais les trottoirs gris de mon quartier
Etaient vides comme des tombeaux pillés.
Bien décidé à ne pas abandonner
La péronnelle aux seins siliconés,
Je criai de ma plus belle voix
Par les rues et par dessus les toits :
(Diable je faisais un boucan !)
« Y a ma jeunesse qui fout l’camp ! »
Tels des soldats surentraînés
Mugissant aux cris des femmes violées,
Des voisins par dizaines de milliers
Vinrent grossir les rangs de mes alliés.
Je partis seul, mais par un prompt renfort,
Des millions poursuivirent l’effort
De chercher comme des fins pandores
La jeune fille aux belles boucles d’or.
Mais c’est en vain que fut fait ce boucan
Car ma jeunesse avait foutu l’camp !
Break troisième couplet :
Je râle contre la nouvelle jeunesse.
Je respecte les limitations de vitesse.
J’ai besoin d’une paire de lunette.
J’écoute des concertos pour clarinette.
J’regarde les films avec Clark Gable.
Je bats ma grand-mère au scrabble.
Je prends des bains avec des bulles.
Je peux pas m’asseoir pendant des semaines quand on m’encule !
Retour au dernier couplet :
En guise de conclusion
A ces vaines élucubrations :
Quand ta jeunesse veut partir,
Y a rien à faire pour la retenir.
Profite du jour qui t’es offert,
Il ne faut surtout pas t’en faire.
La jeunesse dont tu es épris,
C’est une drôle de plaisanterie.
Alors fais ton boucan
Et vide tes tripes tant qu’il est encore temps.
zik : Antho
Camille [remake de Zangra]
Camille
A les yeux qui brillent
Et les lèvres pincées
Quand elle le voit passer.
Camille,
Quand elle se maquille,
Voudrait bien encenser
Ce passant si pressé.
Mais lui, seul sur la route,
Il veut sauver la France
De la colère et du doute
Qui règnent depuis son enfance.,
Depuis son enfance.
Camille,
Prude jeune fille,
A de drôles de pensées
Quand elle le voit passer.
Camille
De dix fins doigts de fée,
Rêverait d’enlacer
Un si beau fiancé.
Mais lui, du haut des barricades,
Appelle toute la misère du monde
A voir le tonnerre qui gronde,
Et rejoindre son escouade,
Et joindre son escouade.
Camille,
Si patiente Camille,
Au fil du temps s’est lassée
De ce prince entêté.
Camille,
N’en soyez offensés,
A finalement préféré
Fonder une famille.
Mais lui, seul sur la route,
Voyant s’étendre la déroute,
Petit à petit redoute
De finir tout seul comme un con,
Tout seul comme un con.
Zik : Antho
Le clochard
Couplet : Dm7 – Am7 – A#m7 – Am7 – Dm7
Intro avec silences (signature)
Il n’y a que ma barbe
Qui me tienne chaud
Dans mes vieilles guenilles
De pauvre clodo.
J’ai couru bien des routes,
Arpentant mon chemin,
Et puis, coûte que coûte,
Ignorer le lendemain,
Signature
Dm7 – C7 – Gm7 – A7
Un lendemain qui chante
Un requiem blafard
Dont l’image me hante
Dans mes pires cauchemars.
(Sortie trompette+violon)
Il n’y a que ma barbe
Qui me tienne chaud,
Tandis qu’ils me passent
Les menottes dans le dos.
Mais je n’me rendrai pas,
Pas au moins sans combattre :
Je me roulerai de joie
Dans les herbes folâtres,
Signature
Dm7 – C7 – Gm7 – A7
Et cracherai toute ma haine
Sur leurs cheveux bien coiffés,
Peu m’importe où me mènent
Mes maléfiques méfaits.
(Sortie trompette+violon)
Il n’y a que ma barbe
Qui me tienne chaud
Par dessus la corde
Pendue à l’échafaud.
« C’est le bout du voyage. »
Constatai-je amer,
M’échouant sur une plage
Où il n’y a pas la mer.
Signature
Dm7 – C7 – Gm7 – A7
O ma pauvre mère,
Me voici dans leurs mains.
Et la tendresse que j’espère,
Je l’espère mais en vain.
(Sortie trompette+violon)
Salsa (intro synthé)
Rentrée batterie
Rentrée de tous le monde
Je n’ai plus de barbe,
Et je tremble, et j’ai froid,
Dans leur manteau tout noir
Et leur cravate de soie.
Mes cheveux bien coiffés,
Mon col amidonné,
Et j’ai l’allure fière
De mes bourreaux d’hier
Dm7 – C7 – Gm7 – A7
D’Espagne ou de France,
Qu’un roi vienne m’affirmer
Que j’ai eu de la chance :
Qu’il soit maudit à jamais.
D’Espagne ou de France,
Qu’un roi vienne m’affirmer
Que j’ai eu de la chance :
Qu’il soit maudit à jamais
Puis retour au début de la salsa
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